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Introduction Industrie Phono
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II - La structuration des acteurs

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Les Distributeurs

Mise à disposition et la diffusion des œuvres musicales, lien entre artistes/labels et points de vente, promotion, reporting financier.
Distributeurs physiques : production, fabrication et livraison de supports physiques.
Distributeurs numériques : distribution en ligne, notamment via les DSP (mise en ligne, promotion, collecte des revenus en ligne)
NB : Souvent les deux fonctions au sein d’une même boîte.
Proposent des services supplémentaires promotion, la gestion des droits d'auteur, le reporting financier.
Les labels travaillent systématiquement avec un distributeur - ou bien c’est internalisé, pour les plus gros - donc si un artiste est signé en label il n’aura pas à se soucier de cette partie là.

megaphone
La principale distinction entre distributeur et agrégateur est que le distributeur va faire un vrai travail de promotion, en lien avec le label, et notamment pitcher les plateformes pour mettre en avant le contenu.
Alors que l’agrégateur va seulement mettre en ligne le contenu, mais il n’y aura aucun travail supplémentaire, donc risque d’être perdu dans la masse.
En gros, si vous avez une visibilité via des médias, une grosse fanbase, et des contacts avec programmateurs et éditos, l’agrégateur peut suffire - sinon il vaut mieux s’accompagner d’une vraie équipe de distribution.
Aujourd’hui les deux options sont de plus en plus courantes pour les gros artistes identifiés, car plus de contrôle et d’autonomie, et moins de pourcentages des revenus à céder.

Les agrégateurs : contrat et fonctionnement

Les agrégateurs peuvent être comparés aux contrats de distributions proposés par les distributeurs (ou les majors et labels indépendants)
Il y a cependant des grosses différences entre ces labels et ces agrégateurs :
L’avance : en distribution avec un label / distributeur vous avez généralement une avance pour financer le projet
Le service : avec des labels / distributeurs vous avez un certain niveau d’accompagnement comme la gestion de projet ou le trade marketing
Un taux de commission : chez un agrégateur vous payez et gardez 100% des droits, chez les labels ils vous prennent un % sur CA (en général entre 30% et 20%)
Les certifications automatiques : les agrégateurs ne remontent pas vos chiffres de ventes au SNEP automatiquement
La rémunération par stream : en étant distribué par un label / distri, vous touchez une meilleure rémunération par stream (grâce au contrat négociés avec les plateformes) qu’avec certains agrégateurs.

Dans le cas de l’autoproduction, l'agrégateur prend souvent la place du distributeur car il est plus facile d’accès : il ne nécessite pas de négociation financière ou de compromis artistique.

Un avantage majeur est que les frais sont fixes ; une fois ce fee payé, l’artiste récupère l’intégralité des revenus générés, sans intermédiaire (label, distributeur, manager). Ca peut être au titre (10€) ou par album (40€) comme avec Tunecore, ou bien à l’année (19,99$) comme Distrokid.

On peut noter que les majors se penchent sur le sujet, comme Universal avec Spinnup ou Warner avec ADA.

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