4 grandes écoles : CentraleSupélec, AgroParisTech, École Normale Supérieure Paris-Saclay, Institut d’Optique Graduate School ;
2 universités membres associés : Universités de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) et Université d’Évry ;
L’Université Paris-Saclay en quelques chiffres :
220 laboratoires ;
500 plateformes techniques ;
50 000 étudiant·es ;
4 500 doctorant·s ;
810 chercheur·es et enseignant·es-chercheur·es ;
8 500 personnels administratifs et techniques.
Comment l’Université Paris-Saclay met-elle en pratique l’économie circulaire sur ses campus et à quels besoins cela répond-il ?
Depuis de nombreuses d’années, un ensemble d’actions sont menées à l’Université-Paris-Saclay , pour mettre en place l’économie circulaire sur ces campus.
Les initiatives et projets
Gestion des déchets
LA MUTUALISATION
pour réduire la quantité de déchets
L’Université-Paris-Saclay favorise la mutualisation autant que possible des objets et services à l’usage individuel. Ainsi, les poubelles et les imprimantes sont partagées, plutôt que d’être
disponibles individuellement dans chacun des bureaux du membre du personnel.
LES BIODECHETS
1) Méthanisation
Tout d’abord, des actions sont réalisées pour transformer, de manière locale, les déchets du campus en ressources. Concernant les biodéchets issus de la restauration du personnel, l’Université_Paris-Saclay s’est engagée depuis 10 ans, en lien avec le CESFO, association qui gère la restauration du personnel du campus de Bures-Gif-Orsay, dans un traitement des résidus alimentaires par méthanisation. Un investissement initial a été réalisé pour s’équiper en méthaniseurs dédiés. Une fois la matière transformée, l’énergie extraite est utilisée par des fermes locales.
2) Déshydration
Le deuxième système mis en place est celui de la déshydratation et de la fabrication d’engrais à partir de déchets alimentaires. Les Alchimistes, entreprise de l’économie sociale et solidaire dont la mission est la collecte de déchets alimentaires, la production et la distribution de compost, accompagne l’Université par une formation des personnels des restaurants. L’engrais issu de la déshydratation des biodéchets est ensuite redistribué par
l’entreprise à des terres agricoles locales.
Des fermes proches bénéficient ainsi de la méthanisation et de ces engrais provenant de la transformation des résidus alimentaires provenant de ces restaurants du personnel de
l’Université-Paris Saclay, le déchet de l’un devenant une ressource pour l’autre.
3) Compostage
Avec 250 hectares de terres, un jardin botanique et des espaces verts entretenus par le service environnement et paysages, l’université met en œuvre le recyclage des biodéchets et des
déchets verts par le compostage qui est utilisé comme engrais dans les terres du jardin botanique.
Avec l’association étudiante Clématis, qui promeut la biodiversité depuis 1994, et Urbaneco, société coopérative et participative spécialisée dans le domaine de l’écologie urbaine et l’aménagement durable, un nouveau point de compostage géré par un groupe d’étudiantes et étudiantes, est en cours de mise en place.
LES ORDURES MENAGERES
L’Université-Paris-Saclay mène un plan d’action visant à réduire la quantité d’ordures ménagères émises, dont les tonnages sont passés de 660 tonnes à 350 tonnes de 2011 à
2020 pour le campus Bures-Orsay de l’Université-Paris-Saclay. L’université, avec le Syndicat intercommunal des ordures ménagères (Siom), valorise l’incinération de ces ordures ménagères en production d’énergie, afin d’alimenter une partie de la zone de Courtabœuf en eau chaude de son réseau urbain de chauffage.
Réutilisation, réemploi, réparation
LE RECYCLAGE
À l’Université-Paris-Saclay, sur les 100 tonnes de papiers consommées par an, le tiers est collecté pour remise en filière de production et retraitement. L’objectif est d’augmenter ce taux en favorisant la collecte sélective du papier à la source par la mise en place de bacs de collecte à 3 cases qui sont en cours de déploiement dans les parties communes des bâtiments (ordures ménagères, recyclable, papier).
L’Université travaille depuis trois ans avec l’organisme agrée Ecologic pour la gestion des Déchets des éEquipements Electriques et Electroniques (DEEE). Chaque année, une vingtaine de tonnes de DEEE est collectée avec un recyclage matières de près de 80 %.
LE REEMPLOI
Un projet de plateforme de réemploi, d’échange et de dons, de cessions de biens dont les entités de l’Université n’ont plus d’usage est en cours de réflexion à l’Université-Paris-Saclay, notamment à destination de ses laboratoires. Plutôt que de jeter un objet dont certains services n’ont plus l’usage ou d’acheter systématiquement du matériel neuf, cette plateforme permettra l’acquisition de matériel de seconde main en remettant du matériel devenu inutile pour certains à disposition d’autres. Cette
plateforme permettra donc de répondre à des enjeux écologiques, en remettant dans un circuit des biens, de procéder à des échanges (matériels ou immatériels comme le covoiturage) d’objets encore utilisables, générant des économies d’émission de GES par non fabrication de l’objet échangé et répondra également à des enjeux financiers dans le cadre d’une bonne gestion
des deniers publics, économies venant des évitements d’achats et des ventes d’objets.
L’Université-Paris-Saclay a également développé des projets transverses, comme la mise en place d’une épicerie solidaire permettant une distribution de denrées à destination des étudiants les plus défavorisés, un restaurant du cœur
hébergé, une recyclerie de vélos, un Repair café avec des réparations basées sur l’intergénérationnel, etc.
Construction et aménagement durables
Concernant le volet construction, l’ensemble des nouvelles constructions du plateau est géré par l’Établissement Public d’Aménagement (EPA) de Paris-Saclay, dont l’objectif est « d’ aménager un pôle d’excellence scientifique et technologique sur un territoire durable et agréable à vivre ». L’EPA est engagé dans la stratégie de Développement Durable et de
Responsabilité Sociétale (DDRS). L’Université-Paris-Saclay, maître d’ouvrage sur certaines opérations liées à la construction et l’aménagement durables, est notamment accompagnée par un prestataire pour la gestion des déchets de chantier.
Pour en savoir plus sur le label DDRS, une fiche action spécifique est disponible pour les établissements de l’enseignement supérieur.
Les parties prenantes associées
Le CESFO, association loi 1901 qui gère la restauration du personnel.
Des acteurs et actrices du territoire comme Les Alchimistes, entreprise de l’économie sociale et solidaire dont la mission est la collecte de déchets alimentaires, la production et la distribution de compost qui accompagne l’Uuniversité-Paris-Saclay sur la formation du personnel, le compostage et la redistribution dans des terres agricoles locales ou Urban Eco, société coopérative et participative spécialisée dans le domaine de l’écologie urbaine et l’aménagement durable.
L’Établissement public d’aménagement (EPA) de Paris-Saclay sur le volet
construction et aménagement durables.
L’entreprise agrée ECOLOGIC, pour la collecte et le traitement des déchets des équipements électriques et électroniques.
Les différents services et directions de l’établissement, comme la direction de l’aménagement et du patrimoine immobilier sur le volet construction.
Les associations étudiantes, qui permettent le lien avec les étudiantes et étudiantes, notamment l’association étudiante Clématis, qui promeut la biodiversité depuis 1994, sensibilise le grand public à des principes écologiques et mène des actions afin de préservation.
Le CROUS, pour la restauration collective des étudiants et étudiantes et des
personnels.
Un contexte difficile
Malgré le manque de moyens financiers ou humains nécessaires au développement de ces activités d’économie circulaire, des actions importantes ont été menées sur ce sujet avec par exemple la création d‘une
vice-présidence en charge du développement soutenable, d’un pôle
en charge de ces questions et d’un réseau de référent·es dans chaque composante de l’Université.
Les conseils de l’Université-Paris-Saclay
Travailler avec les étudiantes et les étudiants pour le succès des projets.
S’appuyer sur les associations étudiantes, capables de faire le lien avec la
communauté étudiante et de la mobiliser facilement, afin d’accompagner la continuité et la prise en charge de certains projets, comme celui du
compostage.
Travailler en collaboration avec un ensemble d’acteurs et actrices : les différents services, les enseignants et enseignantes, les étudiantes et étudiantes, les associations étudiantes, les partenaires du territoire notamment la Région Île-de-France… Le succès des projets d’économie circulaire est souvent le résultat d’un co-portage.
Solliciter, établir des partenariats avec les acteurs et actrices du territoire,
spécialisé·es dans certains domaines.
Se faire accompagner par des acteurs et actrices du territoire, sur des expertises spécifiques.
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