Maintenant que les avancées scientifiques ont été poussées à l’extrême, on peut se poser la question si elles ne vont pas être détournés par les guéguerre entre milliardaires et le kidnapping des futurs thématiques de projets.
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Cela pourrait même à l’avenir devenir du tourisme en lançant des voyages dans l’espace.
Plus de vingt ans après le début de la construction de l’ISS, le système est rodé mais son avenir reste encore flou. L’accord cadre entre les différents participants restera en vigueur jusqu’en 2024. Des négociations doivent avoir lieu à la fin de l’année pour le prolonger jusqu’en 2028, voire 2030 mais tous les participants ne semblent pas sur la même longueur d’onde…
À ce sujet, la Russie a annoncé la construction d’un nouveau module de base pour une nouvelle station orbitale en laissant entendre qu’elle pourrait se retirer de l’ISS dès 2025. Un coup dur puisque les premiers modules russes de l’ISS, envoyés en 1998 dans l’espace commencent à poser question sur leur durée de vie résiduelle.
Les autres partenaires commencent à regarder aussi plus loin. Notamment, la lune. La NASA veut mettre en œuvre Lunar Gateway, un projet de station spatiale autour de la Lune (
). Projet dans lequel l’Europe est particulièrement imbriquée puisque la moitié des équipements de la station sera de fabrication européenne. Un taux qui ne dépasse pas les 15% pour l’ISS.
Mais alors qu'est ce que l'astronomie nous réserve à l'avenir en terme de voyage ou de découverte ?
En perspective de nombreux défis et opportunités sont à prévoir, en termes de voyages et de découvertes. Voici quelques exemples de ce qui pourrait être à l'horizon :
Exploration de la voie lactée : Les avancées en matière de télescopes et de technologies d'observation nous permettent de mieux comprendre notre propre galaxie, la Voie lactée. Les projets futurs pourraient inclure sa cartographie complète, y compris la détection de toutes les étoiles et de toutes les planètes, ainsi que la recherche de signes de vie extraterrestre (
Exploration des exoplanètes * : Les avancées en matière de détection des exoplanètes et les futurs projets tels que le télescope spatial James Webb permettront d'étudier ces planètes de manière plus étoffée, et de découvrir de nouvelles planètes potentiellement habitable.
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Exploration de l'univers lointain : Les avancées en matière de télescopes géants et de technologies de détection permettaient d'observer des objets très lointains dans l'univers, comme les quasars* et les galaxies lointaines. Ces projets futurs pourraient inclure la détection de la première lumière de l'univers, ainsi que la recherche de signes de la vie extraterrestre dans d'autres galaxies.
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Missions spatiales : les missions spatiales pourraient être lancées pour explorer les corps célestes dans notre système solaire tels que Mars, les lunes de Jupiter ou Saturne, et pourrait même inclure un retour sur la Lune ou une mission vers un corps céleste comme une comète ou une astéroïde.
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Parmi ces projets, il est possible d’entrevoir de futures habitations extraterrestres, projet sérieusement envisagé par les acteurs de l’exploration spatiale comme la NASA. L’agence gouvernementale envisage de coloniser Mars en 2033 et a mis en place un concours d’architecture en 2014 : le “Printed Habitat Challenge” (
) . L’opération consiste à imaginer des habitations martiennes imprimées en 3D avec des matériaux locaux permettant d’offrir un abri d’au moins quelques semaines pour quatre cosmonautes partis en voyage exploratoire. Déjà en phase 3, le concours a sélectionné 5 projets lauréats dont la première place revient à l’équipe Zopherus of Roger. Il ne reste plus qu’un an aux équipes pour concevoir une maquette de leur prototype.
Des projets qui verront donc peut-être le jour, la découverte récente d’un lac souterrain facilitant un peu les conditions de vie sur la planète rouge, mais de nombreuses contraintes freinent encore la colonisation de Mars. Pour n’en citer que quelques-unes :
Il y a l’absence d’oxygène et de ressources pour se nourrir
Le rayonnement solaire limité ou encore l’absence d’atmosphère qui protège nos cerveaux des vents solaires
Les habitations doivent donc être des lieux fermés, autogérés, entraînant l’isolement dans un espace confiné qui permettrait la survie face aux différents dangers extérieurs.
Il est important de noter que ces projets sont tous très ambitieux et nécessiteront des investissements considérables en matière de recherche et de développement, ainsi que des collaborations internationales. Cependant, l'astronomie a déjà fourni des découvertes incroyables au cours des dernières décennies, et il est probable qu'elle continuera de surprendre à l'avenir.
Aujourd’hui, les limites physiques et humaines sont les principaux freins qui retardent la conquête spatiale. Les limites techniques sont encore bien présentes mais subsistent surtout lorsqu’il est question de sauvegarder un être humain en bonne santé dans un habitacle destiné à voyager sur de longues distances. Les avancées technologiques sont suffisantes pour explorer l’espace mais sans voyageur à bord. En effet, plusieurs missions ont déjà permis d’envoyer des robots à des distances très grandes dans l’espace comme le robot Curiosity qui a atterri sur Mars en 2012 et qui continue aujourd’hui de transmettre de précieuses données scientifiques. La mission Rosetta a permis à l’atterrisseur Philaede se poser sur une comète à 510 millions de km de la terre ou encore la sonde Voyager qui a franchi en 2013 les limites de notre système solaire devenant l’objet humain ayant voyagé le plus loin de la Terre.
Mais si nous décidons de remplacerun robot par un être humain c’est une toute autre affaire. L’espace reste un environnement très hostile encore méconnu où 6 mois de voyage équivalent à un rétrécissement de la vie de 10 ans pour un être humain. Les défis à surmonter pour protéger un humain des risques spatiaux sont encore trop importants. Parmi ces dangers, les rayons gammas sont des obstacles de taille puisqu’il n’existe aucun matériau connu à ce jour pour nous en protéger. Les prochaines découvertes reposent donc sur les robots, alternatives efficaces à la découverte de l’environnement de notre système solaire, de notre galaxie et de lieux potentiellement moins hostiles à l’être humain.